Ma thèse “Ephemeral Museums of Medieval Art in the World War II Era” propose une étude transnationale sur la diffusion, l’exposition et l’instrumentalisation politique des artefacts médiévaux de 1929 à 1956, englobant les années avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Cette recherche met en lumière comment le conflit a catalysé ces dynamiques, s’appuyant sur l’analyse de plus de 150 expositions en Europe occidentale et aux États-Unis.  

 

Cette translocation temporaire d’objets entre musées, trésors d’église et marchands d’art est étendue à d’autres cas de transfert plus permanents ; ainsi, les prêts, les pillages, les aliénations patrimoniales et les achats qui suivirent, souvent par des musées américains, sont présentés comme des facettes d’une même réalité culturelle. Ce réseau de circulation d’objets médiévaux élargit ainsi le concept de la “provenance manifeste” forgé par Gail Feigenbaum pour prendre en compte la provenance cachée et transitoire des artefacts culturels. De cette façon, les fissures historiques des collections d’institutions monolithiques telles que les musées sont révélées et positionnées à l’intersection de l’appréciation artistique, l’identité religieuse, la politique moderne et la violence.

Ma thèse “Ephemeral Museums of Medieval Art in the World War II Era” propose une étude transnationale sur la diffusion, l’exposition et l’instrumentalisation politique des artefacts médiévaux de 1929 à 1956, englobant les années avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Cette recherche met en lumière comment le conflit a catalysé ces dynamiques, s’appuyant sur l’analyse de plus de 150 expositions en Europe occidentale et aux États-Unis.  

 

Cette translocation temporaire d’objets entre musées, trésors d’église et marchands d’art est étendue à d’autres cas de transfert plus permanents ; ainsi, les prêts, les pillages, les aliénations patrimoniales et les achats qui suivirent, souvent par des musées américains, sont présentés comme des facettes d’une même réalité culturelle. Ce réseau de circulation d’objets médiévaux élargit ainsi le concept de la “provenance manifeste” forgé par Gail Feigenbaum pour prendre en compte la provenance cachée et transitoire des artefacts culturels. De cette façon, les fissures historiques des collections d’institutions monolithiques telles que les musées sont révélées et positionnées à l’intersection de l’appréciation artistique, l’identité religieuse, la politique moderne et la violence.