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Titre de la thèse :

Les militants de l’internet : perceptions et pratiques autour de la neutralité du réseau. Une étude comparée France-Allemagne

Résumé de thèse:

A l’ombre des services internet les plus communément utilisés, des collectifs de techniciens de l’informatique conçoivent des réseaux alternatifs depuis qu’internet existe en Europe. Que leurs activités portent sur l’accès à internet (modem, ADSL, Wifi) ou sur l’hébergement de services (boîtes email, sites web, listes de diffusion…), ces collectifs revendiquent d’œuvrer à la « neutralité du net » à travers le développement et la maintenance d’outils (serveurs et logiciels) alternatifs. Alors que les techniciens qui composent ces collectifs travaillent à ces infrastructures bénévolement et inscrivent leurs activités dans différents espaces (l’entreprise, d’autres associations…), comment leurs activités autour d’un internet neutre façonnent des pratiques spécifiques de travail collaboratif et de militantisme ? Quels types de lien entre les individus s’articulent autour de cette activité commune ? Alors que la recherche en sciences sociales s’est focalisée sur la figure du « hacker » en tant qu’individu pourvu de compétences extraordinaires, nous aimerions proposer, dans ce projet de thèse, une étude ethnographique entre la France et l’Allemagne sur les pratiques techniciennes et engagées d’informaticiens réunis en collectifs.

Directrices de thèse et universités : Bénédicte Zimmermann (CGS/EHESS) et Johanna Siméant-Germanos (CMH/ENS)

Année de début de thèse : 2018

Publication:

J. Ducolombier, A. Richebourg, « Faux départs », publié en ligne le 8 juin 2017 https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/080617/faux-departs

 

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